Riche en énergie créatrice, le Festival 7.8.9 au Théâtre de Nesle fait la part belle à l’improvisation. Cette technique est en effet un art du spectacle vivant très à part à mon sens, qui sait éblouir petits et grands. Fushigi! est une improvisation poétique, s’inspirant de l’univers de Miyazaki, tandis qu’Impro! est une succession de scènettes interprétées au pied levé, à partir de suggestions données par le public. De très jolis moments improvisés…
Sous son allure loufoque et décalée, Cyril Dory cache une intelligence et une sensibilité qui touchent au sublime… Dans son nouveau spectacle, toujours aux accents burlesques, Cyril Dory, chanteur affectif, nous propose une réflexion sur l’Amour, avec humour, philosophie et chansons… À découvrir absolument lors du Festival 7.8.9 au Théâtre de Nesle.
C’est à une comédie grinçante que nous invite le Théâtre de Nesle avec Les Poissons Rouges. Cette pièce de Jean Anouilh traite de la complexité des rapports humains, avec le ton caustique qui caractérise l’auteur. La mise en scène volontairement déroutante d’Arnaud Allain pousse le spectateur dans ses derniers retranchements. Les comédiens de La Compagnie Comme c’est bizarre servent ce texte brillant de malice avec verve et générosité, transportant le spectateur dans les pensées troublées du personnage principal. Une pièce à découvrir sans plus tarder lors du Festival 7.8.9.
Pour sa 5ème édition, Le Festival 7.8.9 au Théâtre de Nesle, nous réserve une programmation exclusive empreinte d’audace et de créativité. Il y en a pour tous les publics et tous les goûts. Ce charmant théâtre intimiste, situé dans un hôtel particulier du XVII ème siècle au coeur de Saint Germain-des-Prés, propose, jusqu’au 30 septembre prochain, diverses pièces de théâtre, des spectacles musicaux et des spectacles d’improvisation. Pour cette édition, le théâtre de Nesle vous présente Emotional Taggers, un projet underground ambitieux, mêlant poésie et interactivité. Le Festival 7.8.9, ce sont 35 spectacles, 77 représentations, et 1 installation artistique…
Une histoire d’exil, de mort et de folie…
La petite fille de Monsieur Linh est une invitation au voyage, une invitation délicate et précieuse. La grâce de l’écriture de Philippe Claudel, en symbiose avec l’élégance d’âme de Sylvie Dorliat font de cette pièce un moment de théâtre au charme singulier empreint de poésie. Grâce à une mise en scène lumineuse et aérienne, Célia Nogues parvient à retranscrire la délicatesse et la pudeur de ce si joli conte. À découvrir pour encore quelques dates au Théâtre Le Lucernaire.
C’est un one woman show pétillant et généreux, à son image, que nous propose Maryvonne Beaune dans Nous les humains. Un spectacle drôle et corrosif à la fois, cette artiste de talent nous fait passer des messages importants sous couvert de drôlerie. Un spectacle finement écrit, mené tambour battant par cette attachante artiste. Ne manquez pas ce spectacle pour encore une dernière date, mercredi 24 juillet prochain au Point Virgule.
« Une prière des peuples pour des vies trop vite avalées… »
C’est une parenthèse lumineuse et poétique à laquelle nous convie la création artistique De Sang et de Lumière. La poésie lumineuse de Laurent Gaudé, alliée à la sincérité bienveillante de Khadija El Mahdi font de ce moment, un intense moment d’humanisme et de bienveillance. « Une poésie qui défie l’oubli et pose ses yeux sur tous ceux qui vivent et meurent dans l’indifférence du temps. » (L.Gaudé). Une très jolie création, à découvrir à la Maison de la Poésie d’Avignon, les 11, 12 et 13 juillet.
C’est à une excellente interprétation du texte classique de Racine, Andromaque que nous convie le Studio Marigny en cette fin du mois de juin. Grâce à une mise en scène sobre, signée Mickaël Denard, le spectateur est captivé par la quintessence tragique du texte. L’observance des alexandrins est confiée à Rafaële Minnaert. Une pièce exigeante, servie par des artistes très talentueux. Ne manquez pas ce sublime classique, superbement interprété, les 26, 27, 28 et 29 juin prochains au Studio Marigny.
Portraits intimes et universels d’humains face à leur solitude
C’est un audacieux et troublant récit que nous content les comédiens de la Compagnie Triplik. Avec une mise en scène contemporaine, Léa Lelièvre signe un texte aussi vif qu’intelligent. Traces noires sur mes joues offre un triptyque de portraits intimes de personnes avec pour point névralgique la solitude. Une pièce émouvante, passionnée et crue, servie par de jeunes comédiens talentueux, découverte au Théâtre La Croisée des Chemins.
C’est avec émotion et justesse que Louise Weber dite la Goulue nous conte la vie de cette icône du Paris de la Belle Epoque. Danseuse, dompteuse de fauves et muse de Toulouse-Lautrec, ce spectacle musical nous permet d’en apprendre plus sur cette femme résolument insoumise, désirant être libre par dessus tout. Accompagnée de Matthieu Michard à l’accordéon, Delphine Grandsart incarne La Goulue, avec sa sensualité, sa gouaille, son dynamisme et son attendrissant minois. Ne manquez pas ce petit bijou théâtral encore pour quelques dates, au Théâtre Essaïon, puis prochainement au Festival d’Avignon (juillet 2019).
Passionnée de mode et de maquillage, mais aussi férue d'histoire, vous découvrirez à travers ce blog, mon univers fait de merveilles et de contrastes, de futilités et d'engagements. Juriste de formation et de profession (Master 2 en droit privé), je suis aussi une femme d'engagement. A travers ce blog, je souhaite encourager les femmes à prendre confiance en elles, et à s'aider entre elles.