Sous son allure loufoque et décalée, Cyril Dory cache une intelligence et une sensibilité qui touchent au sublime… Dans son nouveau spectacle, toujours aux accents burlesques, Cyril Dory, chanteur affectif, nous propose une réflexion sur l’Amour, avec humour, philosophie et chansons… À découvrir absolument lors du Festival 7.8.9 au Théâtre de Nesle. 

Un génie poétique attachant 

Cyril Dory nous propose avec son nouveau spectacle, Cyril Dory, chanteur affectif, une parenthèse dans notre quotidien, mais qui, au lieu de nous promettre une évasion, nous aide à réfléchir sur le réel afin de mieux aborder notre vie. L’on retire toujours quelque chose des spectacles de cet artiste talentueux. C’est d’ailleurs là une de ses grandes forces, Cyril Dory parle à chacun d’entre nous. J’ai en effet toujours l’impression qu’il me parle à moi de manière personnelle (les ninjas dans la cuisine m’ont particulièrement amusée, allez savoir pourquoi)…

crédit photo: Yann Renzi

Cyril nous parle de l’état amoureux, à différencier de l’Amour. Car si l’Amour est salvateur, et permet à l’autre d’être plus libre, l’état amoureux quant à lui crée une dépendance, enferme plus qu’il n’émancipe. À l’aide de chansons telles qu’Un Homme Heureux (W. Scheller) ou encore des créations Doriesques telles que La Saucisse et L’Escalator, une histoire d’amour charcutière décalée et tellement sensée, Cyril nous livre des clefs pour mieux aborder nos coups de coeur amoureux. Si parfois certains éléments du spectacle nous font écho immédiatement, d’autres, au contraire mettent plusieurs jours à faire leur chemin dans nos esprits.

crédit photo: Princesse Acidulée

De Zazie à Madonna, en passant par Boris Vian et Annie Lennox, Cyril nous offre un répertoire éclectique. Sans oublier l’inénarrable Karamel (les initiés savent).

N’hésitez pas à lire l’article de mon collègue Guillaume d’Azémar de Fabrègues, Je n’ai qu’une vie, ici Ou encore les articles que j’avais consacré à cet artiste ici et là. 

Le Festival 7.8.9 regorge de merveilles théâtrales, n’hésitez pas à découvrir Oléanna, grâce à l’article de Nathalie, Le petit monde de Natieak, ici ou encore mon article sur Les Poissons Rouges d’Anouilh, ici.

Ne manquez pas ce génie poétique à l’intelligence malicieuse pour encore une date, à savoir vendredi 27 septembre prochain à 19h, dans le cadre du Festival 7.8.9. Le spectacle dure 1h20.

Théâtre de Nesle

8 rue de Nesle

75006 Paris

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